Au revoir Peluche

Les mots me manquent.
Peluche, mon compagnon des neuf dernières années que j'avais recueilli alors qu'il était maigre et perdu, nous a quittés mardi.
Il était en forme.
Le matin même, il mangeait, allait dans la litière, jouait, ronronnait, demandait sa brosse, comme tous les matins.
Puis, ce bruit de chute
Peluche, sur le flan, la langue pendante, les yeux dans le vide, mou, sans pouls, sans respiration, que des spasmes respiratoires aux quelques secondes.
J'ai paniqué, je l'ai supplié, j'ai tenté de le ramener. J'ai finalement vu ses yeux se voiler.
Je ne m'explique pas ce qui s'est passé. C'est un choc, c'est brutal. Il est parti trop vite. L'appartement est vide et mon coeur gros. Ce sentiment de n'avoir pas fait ce qu'il fallait. J'ai peur qu'il ait souffert, j'ai peur qu'il ait pensé que je l'abandonnais, j'ai peur que la douleur s'efface et que je l'oublie et j'ai peur que la douleur ne s'efface jamais.
C'était la mascotte du logis, le chat des chats. Il savait se faire apprécier de tous, malgré son visage grognon.
Son miaulement me manque, sa toison me manque, son ronron me manque, sa présence, ses habitudes. Tout me le rappelle.
J'aurais voulu lui dire au revoir.
Il aura eu une vie remplie d'amour

Bonsoir,
Quel magnifique chat et quel bien triste témoignage. Je n'ose imaginer la douleur et le sentiment d'impuissance que vous devez ressentir. On voit qu'il a été bien chouchouté et qu'il a eu une vie heureuse remplie d'amour, alors même si c'est difficile, ne culpabilisez pas. Je ne peux que vous souhaiter beaucoup de courage dans cette épreuve.

Je partage cette profonde peine.
Que mes pensées les plus affectueuses t'accompagnent dans cette épreuve.
Il faut se garder de culpabiliser, Peluche aura été aimé passionnément, au chaud et à l'abri des dangers du triste environnement dans lequel il avait vu le jour, ou certainement celui dans lequel tout jeune il avait été précipité.
La photo représente un petit ami absolument superbe.
Avec toutes mes affections.